Le post it de George

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A nouveau – la nature du système a changé. Initialement, les flux d’argent étaient installés dans le système Foccart où le patron véritable était Paris. Mais petit à petit, Bongo notamment est devenu un homme clé de la ve République et il s’est installé, entre lui et Paris, non pas un rapport de dépendance mais d’égalité. 12Nous sommes par ailleurs dans un système de dépendance, dans lequel l’argent liquide sert à fluidifier les rouages, les partis politiques estimant que, comme les services secrets, ils ont besoin de caisses noires. Celles-ci sont en partie approvisionnées par des responsables d’anciennes colonies, au même titre que par Dassault ou Elf sur certains grands contrats. 13Ceci étant dit, il faut relativiser. On parle certes de sommes importantes à l’échelle de la pauvreté des pays en question mais elles ne sont pas si conséquentes par rapport aux autres moyens utilisés. Coucou le revoilà ! François Bayrou, allié de choc d’Emmanuel Macron pour le pire et le meilleur. Du haut de son Aventin béarnais, l’éphémère Garde des sceaux profite d’une interview au «Figaro» pour exhorter l’exécutif à « réfléchir » avant « la nouvelle étape d’augmentation des taxes sur les carburants prévue au mois de janvier ». A défaut d’indiquer la marche avant au gouvernement, François Bayrou l’empêche de marcher en rond. Une façon de mettre les pieds dans le plat dans un nouveau monde paralysé par cette première crise d’ampleur. Si Bayrou n’existait pas, il faudrait l’inventer. Plutôt silencieux, il sait sortir de sa boîte au bon moment depuis le début du quinquennat. Exclu du dispositif opérationnel depuis son éviction du gouvernement au début de l’été 2017 (conséquence de l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem dont on entend plus parler aujourd’hui), le maire de Pau est condamné au ministère de la parole. Plutôt loyal au président, il est monté au créneau pour prendre sa défense l’été dernier au cœur de la tempête Benalla. A la rentrée, il a tiré les ficelles en coulisses pour tirer avantage du remaniement et bloquer l’entrée de proches de Nicolas Sarkozy et d’Edouard Philippe. Trois facteurs stressent particulièrement les marchés financiers : le premier concerne la guerre commerciale menée par Donald Trump contre la Chine. Après une année 2018 marquée par l’imposition de lourds tarifs douaniers entre les deux pays, le début de l’année 2019 ne laisse pas vraiment entrevoir de sortie de crise. Autre source d’inquiétude des investisseurs : la Chine, qui montre plusieurs signes d’affaiblissement ces derniers temps. Le PIB de la deuxième économie mondiale n’a progressé « que » de 6,5 % au troisième trimestre 2018, soit son plus bas niveau depuis 2009, rappellent Les Echos. Apple a donc dû réviser à la baisse ses prévisions de résultats pour le 4e trimestre 2018, à cause notamment de l’activité chinoise moins dynamique. Enfin, en Europe, le Brexit et les négociations qui en découlent, ainsi que l’approche des prochaines élections européennes, sur fond de montée des populismes, inquiètent. 3Qu’est-ce qui pourrait précipiter une crise ? Il est toujours délicat de spéculer sur les résultats de la Bourse. Mais une chose est certaine : les investisseurs détestent l’incertitude et notamment celle qui plane en ce moment sur l’économie mondiale. Jean-Hervé Lorenzi, dans les colonnes du Parisien. Un terrain propice aux dégringolades.

georgem101 on Jan 16th, 2019

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