Le post it de George

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Le défi ultime. Quand j’ai fait part de mon intention d’accomplir un saut en chute libre, je pense que peu d’entre eux y ont vraiment cru. C’est mal me connaître. Ca peut paraître étrange, pour ceux qui me connaissent et qui savent à quel point je suis sujet au vertige. Mais cette semaine, j’ai sauté en parachute. Tout a commencé dans un aéroclub près de Bordeaux, où j’ai fait la connaissance de mon moniteur : Baptiste, l’homme à qui j’allais remettre ma vie entre ses mains. Il m’a immédiatement mis à l’aiseJ’avais le trac, je me sentais détendu. Evan m’a vite indiqué les instructions à respecter lors de la chute : essayer de rester détendu, se laisser flotter (tout en restant tonique). Puis il m’a aidé à enfiler mon harnais et passé des lunettes de saut avant de rejoindre le Pilatus qui nous attendait en bordure de piste. Aucun siège en vue, et on s’y sent vite un peu à l’étroit. Mais deux minutes plus tard, nous avons enfin laissé la terre ferme derrière nous. Si vous n’avez jamais volé sur appareil de cette taille, il vaut mieux savoir que le vol est déjà une épreuve. La porte droite est restée ouverte pendant tout le vol, ce qui me donnait une vue un peu trop impressionnante sur le paysage. J’ai senti la pression grimper au fur et à mesure que nous prenions de l’altitude. Dès 1500 mètres, j’avais des papillons dans l’estomac A 2000, j’étais tétanisé. Après une demi-heure de vol, nous avons arrivés à la bonne altitude. Enzo a asservi mon harnais au sien et a ouvert la porte. Le froid m’a submergé. Le stress, également L’appareil volait au-dessus des nuages. C’est haut, 4000 m ! Il était trop tard pour changer d’avis : j’avais quelques secondes pour sauter. J’ai pris position, mes jambes sous l’appareil et bras en croix sur mon torse, comme Alexis me l’avait rappelé pendant le vol, et contemplé le ciel qui emplissait mon champ de vision en attendant le saut. J’ai eu la vague impression d’être un bébé chimpanzé scotché à sa maman. Les premières secondes, nous avons tourné de tous les côtés. Mais pour finir, on s’est stabilisés. Une précieuse minute enivrantes au possible. Dommage qu’il soit impossible de raconter des sensations de ce genre. Le parachute s’est ouvert soudainement. On est passé de 220 à 30 km/h en une petite seconde. Denis m’a proposé de prendre les commandes du parachute. J’ai commencé à tester les directions et nous nous sommes mis à faire des virages serrés, ce qui m’a aussitôt donné la nausée. Du coup, j’ai préféré tirer sur les deux sangles en même temps, jusqu’à ce que l’approche du sol m’oblige à rendre les commandes. Pour finir, nous avons atterri sur le tarmac d’où nous étions partis. Mon seul regret aura été de n’avoir pas pris l’option vidéo. Tout ce qu’il me reste de ce saut, c’est mes souvenirs. Et ils sont bien plus difficiles à partager. Si vous êtes tenté par l’expérience, voilà le site qui m’a décidé à franchir le pas. Si vous voulez faire un saut Gap Tallard, je vous mets en lien le site web où vous trouverez toutes les infos pratiques. Evan m’a prévenu que Il paraît le premier saut fait naître une addiction à l’adrénaline qu’il est dur de satisfaire autrement … qu’en ressautant ! Retrouvez toutes les infos sur ce de baptême de parachute en suivant le lien.

georgem101 on Mar 26th, 2020

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